Oh, how I miss my hound doggie! Look at this beautiful girl.
My visit to the Belgrade book museum →












Yesterday, on my hunt for information about Yugoslav typewriters, I found myself at ADLIGAT, the Society for Culture, Art and International Cooperation in Belgrade. This place is a bibliophile’s dreamland; they have over one million books and various exhibits and displays about book cultures from around the globe. They also have an impressive number of typewriters on display, many which belonged to famous writers, including the wonderful UNIS tbm de Luxe, which was manufactured in Bugojno from 1971 to 1991 under a German license and was exported with 92 different keyboards to nations in Africa, Asia, and Latin America. I’m told they have more than 100 machines in storage, and I am lobbying for a special typewriter room! Below are some photos from my visit, but they simply cannot do justice to the magical nature of the place. Visit if you can!
Life in Socialism book
I picked up this little book for children at the Museum of Yugoslavia. Here are the pages about women’s rights.



Concrete and Steel Dreams in New Belgrade









My review of Lea Ypi's brilliant new book, Free →
“For Albania, Capitalism’s Promise of Freedom Soon Turned Sour,” Jacobin Magazine, November 11, 2021
Project Syndicate Op-Ed Translated into Russian →
New opinion piece for Project Syndicate →
Why Won't Eastern Europeans Get Vaccinated?
Nov 8, 2021
KRISTEN GHODSEE, MITCHELL A. ORENSTEIN
The region’s high degree of vaccine skepticism and surging death rates do not reflect the lingering effects of decades of communist rule, but rather the decades-long social consequences of its collapse. Many countries in the region have not yet reversed the profound erosion of public trust that began after 1989.
I spent a lovely hour in Siberia this morning
Well, at least virtually. I was the guest on a panel at the Krasnoyarsk Book Fair.
New subtitle for Red Valkyries
The Verso marketing folks have weighed in and changed my subtitle. One thing about trade publishing (or crossover publishing) is how much less control the author has on things like titles and subtitles. But this was a good compromise and I think it still captures the spirit of the book. Here’s also the new descriptive copy:
The overlooked revolutionary women of Eastern Europe and their contribution to socialist feminist history, from the author of Why Women Have Better Sex Under Socialism.
Through a series of lively and accessible biographical essays, Red Valkyries explores the history of socialist feminism by examining the revolutionary careers of five prominent socialist women active in the 19th and 20th centuries.
• Alexandra Kollontai, the aristocratic Bolshevik
• Nadezhda Krupskaya, the radical pedagogue
• Inessa Armand, the polyamorous firebrand
• Lyudmila Pavlichenko, the deadly sniper
• Elena Lagadinova, the partisan turned scientist turned global women's rights activist
None of these women were “perfect” leftists. Their lives were filled with inner conflicts, contradictions, and sometimes outrageous privilege, but they still managed to move forward their own political projects through perseverance and dedication to their cause.
Always walking a fine line between the need for class solidarity and the desire to force their sometimes callous male colleagues to take women’s issues seriously, these five women fought for social change with important lessons for feminist activists today.
In brief conversational chapters Ghodsee tells the story of the personal challenges faced by earlier generations of socialist and communist women and renders the big ideas of socialist feminism accessible to those newly inspired by the emancipatory politics of left feminist movements around the globe.
New podcast on Taking Stock of Shock with Reimagining Soviet Georgia →
More views of beautiful Belgrade
I am just loving the energy of this city. The weather has been phenomenal. I am the consummate flâneur these days, just walking the vibrant streets of Serbia’s capital city, meeting colleagues, and chasing typewriters.










Sunset over the confluence of the Danube and Sava Rivers
And more sights from Belgrade




New author photos by the amazing Elena Hmeleva
I did a photoshoot with the amazing Elena Hmeleva in Paris earlier this month because I needed some updated professional author photos, and these are some of the results. I was quite uncomfortable at first, but she was a pro and got me to relax and enjoy myself. I especially love how Elena managed to evoke the spirit of Paris in so many of the images.











Scenes from Serbia
I wandered around the old city of Belgrade yesterday, soaking in the late October sunshine and reveling in my return to the Balkans. It feels so good to see Cyrillic again.












Sunset in Belgrade
I was quite sad to leave Germany, but happy to be back in the Balkans.
A conversation (in English) from Studio Solidaire of the Belgium Worker's Party →
This conversation with Iman Ben Madkhour from September 11, 2021 was just uploaded to YouTube: Kristen Ghodsee at Manifiesta 2021
Les Glorieuses Newsletter - A Transcription (in French) of my bookstore event in Paris →
"Les femmes sont vues comme des utérus ambulants", une conversation sur l'égalité salariale, Alexandra Kollontaï et l'amour avec Kristen Ghodsee
par Rebecca Amsellem (pour me suivre sur Insta, c'est là et sur Twitter, c'est ici)
"Diplômée de Berkeley, Kristen R. Ghodsee est professeure d’études russes et est-européennes à l’université de Pennsylvanie. Elle travaille sur le genre, le socialisme et le postsocialisme en Europe de l’Est. Ses articles et essais ont été publiés dans des revues telles que Dissent, Foreign Affairs, Jacobin ainsi que dans le New York Times".
Rebecca Amsellem – Je suis une grande fan. De vous, de votre podcast sur Alexandra Kollontaï (AK 47). Du livre que vous avez écrit, Pourquoi les femmes ont une meilleure vie sexuelle sous le socialisme (Éd. Lux). L’objectif de ce livre est de réfléchir au lien entre le capitalisme, ses modèles économiques et la façon dont les femmes vivent leur vie.
Kristen Ghodsee – Oui. Ce titre a été choisi pour moi par le New York Times lorsqu’en 2017 j’ai écrit un article pour le 100e anniversaire de la révolution bolchevique. Je ne sais pas comment ça se passe en France, mais aux États-Unis, quand vous écrivez pour un grand journal, vous ne savez jamais quel est votre titre jusqu’à ce qu’il soit réellement imprimé. J’ai donc été assez choquée lorsque j’ai vu ce titre. Je pense que c’est vraiment un exemple standard de ce qu’on appelle le clickbait. Il a fait son travail. Beaucoup de gens ont cliqué sur l’article.
Ainsi, lorsque l’éditeur a décidé de me contacter environ un mois et demi après la parution de l’article, il m’a demandé de conserver le titre du livre, mais en échange, j’ai pu inclure vingt pages de notes en fin de texte avec toutes les références aux études que je cite dans le livre. Oui, il s’agit de sexe, mais pas seulement. Et comme vous voyez, le sous-titre que j’ai choisi est « Plaidoyer pour une indépendance économique ».
Le livre parle de maternité, de travail, de citoyenneté et de leadership. Il s’agit d’un texte très critique à l’égard du capitalisme et de la manière dont celui-ci désavantage les femmes sur le marché du travail, dans une économie de marché.
Rebecca Amsellem – Dans votre livre, vous dites que le capitalisme transforme notre sexualité en marchandise et utilise nos peurs et notre manque de confiance pour nous vendre des services inutiles. Pourriez-vous expliquer pourquoi le capitalisme, en l’absence de réglementation est mauvais pour les femmes ?
Kristen Ghodsee – Il existe un concept très spécifique dont je parle dans mon livre, celui de la discrimination statistique. Dans une économie où il existe un marché du travail pour les travailleurs, les employeurs ne savent pas tout ce qu’ils doivent savoir sur les travailleurs. Ils disposent de ce que l’on appelle en économie une « information imparfaite », et ils doivent décider sur la base de statistiques moyennes.
Ils observent donc le marché du travail et disent : « Les femmes ont généralement tendance à être celles qui s’occupent des enfants, mais également des parents âgés ou malades. » Les femmes ont donc tendance à quitter le marché du travail plus fréquemment que les hommes, ce qui signifie que si un employeur investit dans le recrutement d’une employée, il prend un plus grand risque, elle est moins fiable qu’un homme qui, lui, ne va pas avoir d’enfant. Mais elle coûte moins cher, c’est le seul motif pour qu’un employeur l’engage.
Ainsi, dans une économie de marché, le salaire des femmes sera toujours inférieur à celui des hommes, car elle aura, statistiquement, plus de chances d’avoir un bébé.
Dans un couple hétérosexuel, s’il arrive que l’un des deux doive rester à la maison pour s’occuper d’un enfant, d’un parent malade ou âgé, la décision économique et rationnelle l’emporte, et celui qui a le salaire le plus bas n’ira pas travailler.
Cela renforce le stéréotype selon lequel les femmes sont plus susceptibles de rester à la maison, et justifie alors de moins les rémunérer. C’est un cercle vicieux sous le capitalisme, et il n’y a aucun moyen de briser ce cycle sans intervention gouvernementale.
Beaucoup de gens, surtout dans mon pays, pensent que le marché peut tout résoudre. Mais ce n’est pas le cas. En fait, le marché aggrave ce problème. Les 18 derniers mois de la pandémie l’ont démontré : le nombre de femmes qui ont dû quitter le marché du travail pour rester chez elles pour enseigner aux enfants ou s’occuper d’un proche ne fait que renforcer le stéréotype.
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Watch my lecture at the Einstein Forum in Potsdam, Germany →
“Second World, Second Sex,” delivered October 20, 2021 and chaired by the brilliant Juliane Fürst
Ich bin wieder in Berlin!
Having lunch at La Closerie des Lilas
Where Ernest Hemingway wrote The Sun Also Rises. I know it’s utterly cheesy, but I had to do it.